Réaliser une analyse SWOT en 4 étapes simples.

Lors d’une analyse SWOT, les entreprises examinent d’une part leurs forces et leurs faiblesses. D’autre part, elles examinent les chances et les risques de leur environnement. Elles peuvent ainsi se prononcer sur leur situation de départ, ce qui leur permet de définir différentes stratégies. Nous voulons vous présenter ces deux aspects, avec des instructions utiles étape par étape et l’une ou l’autre matrice SWOT, dont vous pourrez vous inspirer pour votre prochain travail économique.

Par définition, l’analyse SWOT est composée de l’acronyme SWOT, qui signifie Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (risques). C’est une méthode stratégique permet donc aux entreprises d’analyser leurs propres faiblesses et forces, mais aussi les opportunités et les risques externes de leur environnement (analyse de l’environnement) dans le cadre d’une analyse interne de l’entreprise. Ce qui engendre la définition de stratégie de l’entreprise.

Réaliser une analyse SWOT en 4 étapes simples

Comme l’analyse SWOT est un outil important dans la gestion d’entreprise, elle est également utilisée dans de nombreux devoirs d’étudiants en sciences économiques. Si vous souhaitez également l’utiliser dans votre travail, vous commencez toujours par la recherche d’informations. Celle-ci peut être divisée en deux parties :

Dans l’analyse de l’entreprise (interne), vous examinez les compétences clés, la fidélisation de la clientèle, les produits, les marques, le service, les finances et le savoir-faire de l’entreprise.
Dans le cadre de l’analyse de l’environnement, les conditions cadres légales et politiques, les exigences des clients et des clientes, mais aussi les changements sociaux, technologiques et économiques sont des éléments importants pour vous. 

Voilà pour l’aperçu général ! Dans les sections suivantes, vous trouverez des informations détaillées sur les différents domaines de la matrice.

S – Strengths (forces)

Dans le premier champ, tout tourne autour des points forts de l’entreprise, de l’équipe ou du projet :

En quoi sommes-nous bons ?
Qu’est-ce qui nous distingue ?
Dans quels domaines n’avons-nous pas de problèmes ?
Où sommes-nous meilleurs que les autres ?
Qu’est-ce qui a bien fonctionné dans le passé ?
C’est amusant de remplir ce champ, car cela permet de se concentrer sur les points positifs. Mais pas de fausse modestie : ici, on peut consciemment mettre en avant ses propres points forts.

W – Faiblesses

En contrepartie, les faiblesses sont bien entendu également prises en compte :

Qu’est-ce que nous ne faisons pas si bien ?
Où les autres sont-ils meilleurs ?
Où se situent les problèmes récurrents ?
Où faut-il s’améliorer ?
Veillez à rassembler des facteurs internes, comme pour les points forts. Ici aussi, l’honnêteté compte : les points à développer et les points problématiques ne peuvent être résolus que s’ils sont clairement formulés.

O – Opportunités

Étape numéro 3 : inscrivez les opportunités et les possibilités du projet. Ici et dans l’étape suivante, l’étude porte l’accent sur les facteurs externes qui ne peuvent pas être directement influencés.

De quelles tendances pourrions-nous profiter ?
Quelles évolutions économiques ou démographiques nous aident ?
Quels changements nous soutiennent, nous et nos idées ?
Dans la pratique, cette étape n’est pas toujours très facile, car le fameux « regard croisé » est indispensable.

T – Menaces

Les risques ou les menaces sont également des facteurs externes. En voici quelques exemples :

Quelles tendances pourraient nuire votre projet ?
Quelles évolutions pourraient nous poser des problèmes ?
Quelles sont les restrictions auxquelles il faut s’attendre à l’avenir ?
Quels concurrents pourraient être dangereux pour nous ?
Vous voyez : ici, des modifications de la législation ou d’autres développements peuvent vous nuire, à vous et à votre projet. Important dans l’étude : considère les facteurs externes. Un personnel vieillissant, par exemple, n’est pas une menace extérieure, mais un facteur interne et donc une faiblesse. 

Comment développer des stratégies à partir de l’analyse SWOT ?

Sur la base d’une telle matrice, il est maintenant possible de développer de nombreuses stratégies en cherchant des réponses à différentes questions. Voici quelques exemples :

(1) Au niveau abstrait : que doit faire l’entreprise pour éviter les risques les plus importants et saisir les opportunités les plus attrayantes. Il n’est possible de répondre de manière pertinente à une telle question que si le marketing procède à une analyse fiable du marché, des clients, de la concurrence et de l’environnement et fournit des chiffres, des données et des faits solides. Les méthodes pour y parvenir sont décrites dans le chapitre « Analyse SWOT en marketing ». 

(2) A un niveau moins abstrait, on peut se poser la question suivante : Quelle force est nécessaire pour saisir une opportunité concrète qui se présente. C’est ce que l’on appelle également une stratégie d’adéquation (exploiter une combinaison appropriée de forces et d’opportunités).

La condition préalable est toutefois la capacité à reconnaître une telle opportunité. Un exemple classique est celui de Steve Jobs, ancien chef et fondateur d’Apple Computer, qui a su reconnaître et saisir les opportunités sur le marché du divertissement et de la téléphonie mobile. Les points forts nécessaires à cet effet étaient la convivialité et le design. 

Un exemple aussi, le rapport d’étude de marché de concasseur à cône mobile, à partir cet outil stratégique, permet de concevoir une stratégie importante. Ainsi, les éléments de l’analyse du marché concasseur vont aider à surmonter les obstacles pour atteindre les objectifs commerciaux. 

 

 

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